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Coléoptères saproxyliques

Les coléoptères saproxyliques forment un groupe d’espèces d’insectes qui sont intimement liés aux écosystèmes forestiers. Ils dépendent directement à un ou plusieurs stades de leur vie de bois mort ou mourant. Ils sont d’une importance majeure dans le recyclage par décomposition du bois et de la matière organique.

De par leurs exigences écologiques, ils permettent de caractériser la maturité et l’ancienneté des forêts. Ce sont des espèces rares dont certaines sont protégées.

 

Une première étude à l’échelle du Marais poitevin

Le Marais poitevin est une vaste zone humide peu pourvue en forêts (20 643 ha), mais pourtant considérablement boisée (forêts alluviales, alignements de frênes, bois calcicoles et pinèdes littorales). Pour autant, la faune des coléoptères liés au bois y est très méconnue, à l’exception de quelques espèces emblématiques, telles que la Rosalie des Alpes. C’est dans ce contexte que le pôle Entomofaune de l’OPN a décidé d’entreprendre au côté du GRETIA une première synthèse des connaissances des coléoptères saproxyliques.

Les données détenues par les différents partenaires de l’Observatoire du Patrimoine naturel ont été agrégées et analysées. En parallèle, de nombreux sites boisés supposées représentatives des grands types de boisements existants ont été prospectés.

Données de coléoptères saproxyliques récoltées sur le territoire

Près de 4 611 données ont été collectées sur le terrain en 2024 et via les partenaires. Plus de 46 familles taxonomiques de coléoptères saproxyliques, soit 351 espèces différentes ont été observées sur les 2 663 connues en France. 

Richesse spécifique connue par commune

Les deux entités communales où la richesse inventoriée est la meilleure sont La Faute-sur-mer, en raison des importantes études menées récemment sur le Pointe d’Arçay, et Niort, qui a bénéficié à la fois d’un nombre relativement important d’observations anciennes et d’une étude récente sur le marais de Galuchet et de la Roussille (BARNOUIN et al., 2021). À noter que la proportion de communes à très faible niveau de connaissance (0 à 8 taxons observés seulement) est importante.

Cette étude a permis de mettre en avant 44 espèces remarquables, certaines pouvant être considérées comme caractéristiques de cortège particulier.

Retrouvez en bas de page le rapport complet de l’étude 2024 à télécharger.

Dorcadion fuligineux ©PNR MP

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