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Les Passereaux communs

Suivre l’évolution des populations d’oiseaux les plus communs permet de dégager des tendances d’évolution de l’avifaune avec un plus grand nombre de données et sur de multiples secteurs. C’est pourquoi le Suivi National STOC a été mis en place et appliqué dans le marais poitevin.

Un suivi d’ampleur national pour une bonne évaluation des tendances d’évolution.

Martin-pêcheur - Alcedo atthis © Corentin Foucault

Martin-pêcheur – Alcedo atthis © Corentin Foucault

Ce suivi des passereaux communs du Marais poitevin, débuté en 2010, se base sur le protocole STOC EPS (suivi temporel des oiseaux communs par échantillonnage ponctuel simple) du Muséum National d’Histoire Naturelle à ceci près que la localisation des carrés n’a pas été faite de manière aléatoire.
Cette étude reprend un certain nombre de secteurs qui avaient été inventoriés pour une étude sur le peuplement avien du Marais poitevin en 1980 afin de pouvoir noter des évolutions et tenter de faire des comparaisons sur les populations d’oiseaux.
Ce suivi est mis en œuvre par les associations de protection de la nature et les gestionnaires d’espaces protégés. Il permet d’étudier la répartition et l’évolution des populations de 100 oiseaux nicheurs du marais

Ces 12 années de suivi, ont permis de recueillir plus de 62 022 données ont été récoltées représentant 184 espèces.
Les tendances ont pu être calculés pour 100 espèces seules 28 espèces avec un statut d’analyse certain :
De manière générale les tendances sont au déclin, comme l’Alouette des champs et la Bergeronnette printanière. Certaine espèce sont à l’inverse en augmentation comme le Pigeon ramier
Enfin, les 3 cortèges nationaux analysés sont également en déclin, allant de -8.35 % pour les espèces généralistes à -30.4 % pour celles du milieu bâti.

En 2022, une analyse des 32 points d’écoute a été réalisée par la LPO 85. Les résultats, sont analysés à l’espèce ou au cortège d’oiseaux. Certaines tendances sont à la baisse pour des espèces comme le Verdier d’Europe, l’Alouette des champs, la Bergeronnette printanière, etc. A l’inverse certaines se maintiennent comme : le pigeon ramier, le Coucou gris, la Tourterelle des bois, la Linotte mélodieuse et le Faucon crécerelle.

Vous trouverez tous les résultats de l’étude dans le rapport ci-dessous.