Les Roselières
Les roselières sont des habitats emblématiques des marais et zones humides. Sur le Marais poitevin la surface de cet habitat a disparu au fur et à mesure du temps, laissant place à des zones valorisées par l’agriculture ou en boisement.
Des roselières devenues rares
Roselière de Triaize sous la neige en 2010
Paradoxalement, le Marais poitevin, seconde zone humide française par sa surface, compte très peu de véritables roselières depuis la polderisation. En 2004, une étude a permis de cartographier les roselières du marais. Elle dénombre une surface de 100 ha, soit à peine 1 % de la zone humide. Si les roselières linéaires de bords de fossés et le long des fleuves (le Lay et la Sèvre) sont encore fréquentes mais peu cartographiées, les massifs en plein,quant à eux, sont rares (Roselière du Clos Buet, Champinière, etc…). La plus grande roselière du Marais poitevin, la Belle Henriette, a disparu avec le retour de la mer dans la lagune de la Réserve Naturelle Nationale.
Une écosystème à protéger
Malgré tout, ces roselières sont un lieu de vie pour de nombreuses espèces qui participent largement à l’intérêt biologique de la région. Les enjeux de préservation de ces milieux sont importants, notamment pour les passereaux paludicoles qui ont fait l’objet de suivis de 2005 à 2009.
Dans le programme LIFE Nature, un projet sur les roselières a permis d’établir un plan de gestion pour certaines roselières qui s’est concrétisé par l’aménagement de 2 ouvrages hydrauliques et de clôtures afin de préserver deux roselières : le Clos Buet et la Champinière sur les communes de Grues et Angles en Vendée.
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