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Suivi de la reproduction et des habitats des poissons migrateurs

La reproduction des Aloses

Les aloses séjournent en mer avant de remonter les fleuves pour s’y reproduire. La ponte a lieu la nuit entre mai et juillet. Les aloses effectuent des mouvements circulaires à la surface de l’eau, appelés « bulls », au cours desquels les ovules sont expulsés par la femelle et fécondés par les mâles. Les alosons passent plusieurs mois en rivière et en estuaire avant de rejoindre la mer où leur croissance va durer de 2 à 6 ans en fonction de l’espèce et du sexe. Tous les individus meurent après la reproduction.

Dans le Marais poitevin, les aloses se reproduisent à environ 60km de l’embouchure de la Sèvre niortaise au sein de la Réserve naturelle du Marais de Galuchet et des boucles de la Sèvre Niortaise. Cet espace protégé abrite l’un des rares habitats de reproduction encore accessibles et favorables à l’espèce, dont la survie dépend de la qualité et de la connectivité des milieux aquatiques. La protection de ces secteurs à enjeux et l’amélioration des connaissances que nous avons d’eux sont donc deux actions cruciales pour la pérennité de ces espèces localement.

Pour cela, un protocole de suivis des « bulls » va être mis en place en 2026 en collaboration avec la RNR de Galuchet, le Parc Naturel Régional Marais poitevin et la Fédération de pêche des Deux Sèvres.

Vidéo des Aloses remontant la sèvre pour se reproduire :

La reproduction des Lamproies marines

La Lamproie marine est une espèce migratrice qui se reproduit également dans le Marais poitevin, sur la Sèvre niortaise, le Canal du Mignon et sur les Autizes.
Pour favoriser la reproduction de cette espèce, le Parc naturel régional du Marais poitevin a créé en 2014 trois frayères : une en aval de l’ouvrage hydraulique de la Porte de l’Ile sur la Jeune Autize, une en aval de Sazay sur le Canal du Mignon et une sur la Courance. Chaque année, des prospections sont réalisées au niveau de ces frayères dites « potentielle » ainsi que sur les frayères « actives » connues.

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